Comment les fantômes se manifestent-ils aujourd'hui ?
Dans un espace hors du temps où errent échos et fragments de lumière, quatre performeurs se laissent envahir par des gestes et des mots, des images et des sensations, des souvenirs et des hallucinations. À partir de quelques projecteurs, d'un miroir et d'un morceau de craie, Music Hole propose un voyage sensoriel à travers notre psyché et nos croyances, oscillant entre danse maniaque, performance cathartique et fantasme moderne.
Pour son nouveau spectacle, Steven Michel utilise la figure du fantôme pour interroger notre rapport au temps qui passe, à la mémoire et à l'invisible. Inspiré par le spiritisme et le concept de hauntologie - ces traces fantomatiques qui infiltrent le temps, envahissent le présent et génèrent des impressions de déjà-vu - le chorégraphe explore et traduit sur scène un imaginaire fantomatique.
La carrière de Steven Michel suit deux voies : il danse dans les créations des autres (avec Jan Martens, Maud Le Pladec, Falk Richter) tout en créant ses propres œuvres. Dans ses créations, il s'intéresse particulièrement aux collaborations interdisciplinaires, tant avec le plasticien Théo Mercier (avec leur création Affordable Solution for Better Living pour laquelle ils ont reçu le Lion d'argent à la Biennale de danse de Venise 2019), qu'avec les plasticiens Sarah et Charles (pour THEY MIGHT BE GIANTS) et la compositrice Raphaëlle Latini (pour DATADREAM), pour n'en citer que quelques-uns