we.art.dog.come

‘Une réflexion sur la nature et la culture’. C’est l’annonce qui accompagne le spectaclewe.art.dog.come d’Ivo Dimchev. Il s’agit d’une représentation pour huit poupées, deux performeurs et un chien, dans laquelle l’artiste nous propose une leçon d’humilité en présentant l’être humain dans son apparence la plus animale, la plus ‘chienne’. 
Un chien en laisse, un écran avec rien que de la neige et pas de Dimchev. C’est le début plutôt déroutant de we.art.dog.come. Le performeur n’apparaît que plus tard et traite alors son compère Christian Bakalov comme un animal domestique. Ensemble, ils évoquent dans le style plastique caractéristique de Dimchev, des thèmes comme la mort, la dégradation et le vieillissement. Le fil rouge de ces histoires est que nous ne sommes que des personnages dans la réalité subjective d’autrui – serait-ce le chien qui rêve nos existences ? Bakalov et Dimchev se traitent avec cruauté, et pas la moindre trace de Dieu. A la fin, il n’y a que la mort qui nous fait de l’œil. Dans we.art.dog.come, Dimchev décrit de nouveau de façon exubérante le lien entre le tragique de la mort et le comique de la vie.