Un duo nuancé sur les petits drames de la diversité.

Dans De Verse Tijd (Le temps récent), Mokhallad Rasem (Bagdad) et Kuno Bakker (Amsterdam) jouent neuf petits spectacles en une soirée. Neuf miniatures qui composent une soirée théâtrale.

Une recherche de terrain commun par deux âmes errantes à travers les grands thèmes : l’amour, la peur, la solitude, le sexe, la guerre, les secrets, l’art, la mort... Une quête qui adopte continuellement une autre forme. Une danse épuisante, un dialogue glaçant, une image fragile. Ils tentent constamment de se comprendre sans vouloir se convaincre mutuellement. Par exemple, Mokhallad décrit le traitement d'un cas de tricherie au sein de la famille dans son village natal. Une grande réunion est formée et chacun a la possibilité d'exprimer son opinion sur l'affaire pendant plusieurs jours. Pour Kuno, c’est un rituel presque absurde. À l'inverse, dans le village de jeunesse de Kuno, on découvre une réunion entre parents pour célébrer l'anniversaire de l'un d'eux : manger et boire les conduisent ouvertement à critiquer les membres de la famille absents.

Ce mélange kaléidoscopique est un affrontement et une rencontre entre deux personnages qui sont par moments diamétralement opposés, mais qui peuvent, à d’autres moments, tout aussi bien s’appuyer fraternellement l’un sur l’autre.

Kuno Bakker a fondé le collectif de théâtre Dood Paard à Amsterdam au début des années 90, avec lequel il a joué plusieurs fois au Kaaitheater à Bruxelles - y compris une série inoubliable d'arrangements Shakespeare. Il a également partagé la scène avec Maatschappij Discordia et tg STAN (dans Art et Poquelin II). 

Mokhallad Rasem a étudié le théâtre à Bagdad et y a fait ses premières productions. La guerre en Irak a donné une autre tournure à sa vie : depuis 2005, il vit et travaille en Belgique. Depuis 2013, il est artiste associé au Toneelhuis à Anvers.

Navette gratuite:
* 22/11: Départ à 19h45 de Courtrai