Pendant un congé sabbatique au Mexique, le journaliste belge Ivan suit les traces de l'énigmatique écrivain Celestino Pérez. Lorsqu'il arrive dans le village où l'auteur est censé vivre, celui-ci semble avoir disparu. La famille de l'écrivain accueille Ivan chez elle, mais sa fascination pour leur étrange quotidien se transforme rapidement en un emprisonnement inattendu. Peu à peu, les frontières entre sa propre expérience et l'image qu'il se fait de Celestino s'estompent.

Celestino est le premier film narratif de Hans Bryssinck. Les thèmes sous-jacents de ce film sont la notion d'intrus, les limites de l'hospitalité et une étrangeté qui se cache en chacun de nous. « Une étrangeté se révèle « au cœur » de ce qui nous est le plus familier », écrit Jean-Luc Nancy dans L'Intrus (2000). Fasciné par cette phrase et motivé par sa propre expérience en tant qu'étranger vivant au Mexique, Hans Bryssinck a exploré l'opposition apparente entre l'étrangeté et la familiarité. 

Hans Bryssinck est un artiste, enseignant et spécialiste du récit, dont la carrière couvre les arts visuels, les arts du spectacle et les arts audiovisuels, et qui se concentre principalement sur des projets collaboratifs. Son travail comprend le film Wilson y Los Más Elegantes (2014).

Il est cofondateur et directeur artistique de SPIN, une plateforme de soutien artistique basée à Bruxelles. Il enseigne également la performance à l'École des arts de Gand ainsi que les pratiques narratives pour le travail communautaire et l'éducation à l'UCIRED de Puebla, au Mexique. Il vit au Mexique depuis 2016, où il a écrit le scénario de Celestino et réalisé le film. 

Depuis 2019, sa pratique artistique et éducative s'est enrichie de pratiques narratives. Celles-ci apportent une approche différente du travail avec les personnes et les communautés, centrée sur l'éthique du soin.