Après la pandémie, la danse pour reprendre goût à la vie !

Le mouvement des foules dans les rues d'Europe a toujours été considéré comme suspect. Pourtant, des explosions extatiques de danses incessantes, de secousses et de convulsions corporelles pouvaient se propager d'un corps à plusieurs centaines de personnes pulsant dans un mouvement de masse pendant des jours et des mois.

De l'époque médiévale à l'époque moderne, les manies dansantes ont attiré une myriade d'explications : possession par des esprits maléfiques, malédictions, perturbations neurologiques, invention médicale de l'hystérie... Or, derrière l'image dangereuse du désordre public se cache un corps dansant pour se soulager du stress des épidémies, des catastrophes naturelles et de la pauvreté, un corps dansant la dissidence.

Mette Ingvartsen explore l'extase du mouvement dans un rassemblement social au lendemain d'une pandémie. Mouvements imparables, musique perpétuelle et rythmes rapides de mots et de chants, The Dancing Public est une Fête de la danse. Cette pièce mouvante suscite des questions : Quel est le besoin d'excès et de mouvement que nous pouvons ressentir dans nos corps aujourd'hui ? Sommes-nous prêts à reprendre goût à la vie ?

COPRODUCTION
Spectacle accueilli en coréalisation avec le Théâtre de l’Oiseau-Mouche