Des jeunes livrent un plaidoyer fervent pour la diversité de genre.

Le titre de la pièce fait référence au « test de Bechdel », nommé ainsi par l’auteure Alison Bechdel. Dans un de ses ouvrages, elle trace les lignes de force de ce qui deviendra un instrument de mesure de présence féminine dans les films ou les livres, un test informel pour évaluer le degré de sexisme dans la fiction.

Le principe de base s’appuie sur trois conditions : il faut qu’il y ait au moins une scène avec deux femmes identifiables (1) qui discutent entre elles (2) sans parler d’un personnage masculin (3). Le spectacle aborde des thèmes comme l’homosexualité, les stéréotypes de genre, le féminisme et l’acceptation. Jan Martens, entouré de 13 jeunes, dresse un état des lieux de la situation en matière de diversité et d'égalité des genres. Ils partagent diverses sources et confrontent les opinions dans des séquences chorégraphiques, des textes et des extraits vidéos. Les jeunes interprètes se glissent dans la peau d'écrivaines et d'autres personnalités féminines du passé et d'aujourd'hui. Un test de Bechdel en direct, en force et en poésie.

Jan Martens (1984, Belgique) a étudié à la Fontys Dance Academy de Tilburg et a été diplômé en 2006 à l'Académie de danse du Conservatoire Royal Artesis d'Anvers. Depuis 2010, il a fait son propre travail chorégraphique qui a été joué au fil des ans avec une régularité toujours croissante pour les publics nationaux et internationaux. Jan Martens a été récompensé pour son travail avec le Prix Prins Bernhard Cultuurfonds Noord-Brabant (2014) et le prestigieux Prix Charlotte Köhler (2015). Il est associé à la création du campus international des arts deSingel 2017-2021 et « artiste associé » au CDCN à Roubaix Le Gymnase, Hauts-de-France avec le soutien du Ministère de la Culture et des Communications (2016-2018).