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Cassiel Gaube est issu de la très prestigieuse P.A.R.T.S, l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker. À peine sorti, le Bruxellois s’est s’immergé durant trois ans dans les milieux house parisiens et new-yorkais. De cet apprentissage est née sa première pièce. Farmer Train Swirl-Étude s’avance ainsi comme « l’étude stylisée » d’un genre hybride et d’une richesse largement insoupçonnée. Apparue au début des années 1980 dans des clubs de Chicago, la house constitue la synthèse d’innombrables courants. Elle fut un objet de revendication et d’émancipation pour les communautés gays, noires ou latinos. La danse qui l’accompagne résulte de mille apports et brasse large. Elle "sample" des styles allant du hip-hop à la salsa, en passant par le disco ou les claquettes. Seul sur scène, sans musique, le jeune chorégraphe explore les différentes composantes de cette gestuelle solaire et chaloupée. Révélant avec précision ses racines et connexions, il invente également d’autres mouvements, dans une démarche quasi anthropologique et synonyme d’absolue liberté.

Pendant quelques années, le danseur et chorégraphe belge Cassiel Gaube a été un oiseau de nuit, fréquentant assidument les clubs de Paris et New York pour confronter son corps aux rythmes voluptueux de la House Music. On l’imagine approchant le dancefloor dans une posture d’ethnologue, étudiant les ondulations de la foule ne formant qu’un, pour finir par s’y mêler dans l’abandon de soi que provoque inévitablement ce genre musical né à Chicago. Avant de vivre la nuit, Cassiel Gaube a suivi sur le tard la formation PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) d’Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles. Il y a amalgamé la pratique observée en club pour développer un travail chorégraphique à l’intersection de la danse contemporaine et des danses vernaculaires. Le solo Farmer Train Swirl-Étude est sa première pièce.