Arche

Un duo de danseuses en équilibre

C’est la sororité entre deux de ses interprètes que Myriam Gourfink a souhaité sublimer. Une manière aussi de remettre au centre la douceur et l’intelligence du toucher pour apprendre à connaître l’autre. La virtuosité est celle de l’invisible : les deux danseuses appréhendent leurs poids, recherchent les leviers du mouvement et s’ajustent spatialement.

De leurs formes entremêlées apparaissent volumes, rondeurs, épaisseurs. La dramaturgie naît de ces corps dansants. Elle prend sens à travers la subjectivité de celui ou celle qui regarde.

Kasper T. Toeplitz accompagne les danseuses et joue en direct sa partition, toute en profondeur.

« Une danse si délicate qu’on en oublie vite la technique » (Nicolas Villondre dans Mouvement)